Le routage est le mécanisme par lequel des chemins sont sélectionnés dans un réseau pour acheminer les données d'un expéditeur jusqu'à un ou plusieurs destinataires.
Le routeur est l’équipement réseau qui assure le routage, pour effectuer cette tâche, le routeur dispose d’une table de routage, il s’agit d’un tableau qui contient la route (ou chemin) que peuvent emprunter les paquets IP.
Afin d’effectuer cette tâche de manière optimale, le routeur devra choisir la meilleure route pour un paquet IP donné, les paramètres de ce choix dépendront du type de routage choisi par l’administrateur.
Que se passe t-il dans le réseau lorsque nos données sont routées, est ce que ces dernières empruntes toujours le même chemin et s’agit il du plus cours ?
Prenons l’exemple avec l'envoi d'un mail avec un expéditeur à Paris à un destinataire à Lyon.
Attention : les noms de ville formant le chemin emprunté par la donnée sont purement symboliques et ne désignent aucunement une architecture réelle.
On pourrait croire que les paquets qui constituent le mail vont prendre la route la plus courte qui pourrait être Paris => Troyes => Dijon => Mâcon et enfin Lyon.
Mais dans les faits, il n'est pas impossible que les paquets suivent un trajet du type Paris => Londres => Berlin => Tokyo et enfin Lyon.
Cela peut paraître aberrant, mais en fait à l'instant où vous avez envoyé vos paquets c'était cette route la plus rapide. Là encore c'est un exemple qui s'éloigne de la réalité dans le fait lors de l'envoi d’un ensemble de paquets il est quasiment impossible que les différents paquets passent tous par la même route.
Note: Les paquets prennent la route la plus rapide, pas la plus courte.
Comme nous l’avons vu juste avant, il existe différentes méthodes de routages qui se distinguent par la façon dont les routes se construisent.
Elles permettent à des réseaux directement connectés au même routeur de communiquer: pour ces réseaux, le routeur peut acheminer le paquet directement à la destination finale en faisant appel au protocole de niveau 2 (Ethernet par exemple). Dans ce cas aucune configuration de routage n’est nécessaire il suffit juste d’adresser correctement les équipements réseau et machines.
Elles permettent à des réseaux qui ne sont pas directement connectés de communiquer: pour ces réseaux, le routeur va consulter sa table de routage afin de déterminer quel chemin prendront les paquets IP. Dans le cas d’un routage statique les routes sont définies manuellement par l’administrateur du réseau, c’est-à-dire que c’est lui qui va écrire chacune des routes pour chaque destinataire et sur l’ensemble des routeur.
Elles permettent à des réseaux qui ne sont pas directement connectés de communiquer: ici le routeur va également utilisé çà table de routage afin de déterminer quel chemin prendrons les paquets IP. Dans le cas d’un routage dynamique les routes sont définies par un protocole de routage qui a été mis en place par l’administrateur
Ici, on va parler un peu plus.
Le routage dynamique a plusieurs avantages:
Protocol de routage internes: Les protocoles de routage interne (IGP) sont conçus pour gérer le trafic à l’intérieur d’un Autonomus Systeme*, comme un réseau d’entreprise ou un Data Center. Pour simplifier les choses dites vous que ces protocoles ont pour mission de router les paquets au sein d’une infrastructure appartenant à la même organisation.
Liste des protocole IGP : RIP (V1, V2 et NG), IGRP, EIGRP, OSPF (V2 et V3) et IS-IS
On ne va parler que des protocoles de routage interne, car on ne va jamais (ou très rarement) utiliser des protocoles de routage externe.